Notre voyage s(c)olaire mais pas trop

Aaah, vous avez dû en entendre parler de ce voyage. Que ce soit avant, pendant les préparatifs, après par des souvenirs racontés, ou même pendant le voyage lui-même. En tout cas vous n’avez pas pu passer à côté : nous sommes partis tous ensemble pour un voyage de trois jours à la mer du Nord fin juin dernier. Oui, nous sommes actuellement en novembre, et le compte-rendu arrive seulement maintenant. Mais comme dit l’adage : “mieux vaut tard que jamais”.

Reprenons depuis le début. Après notre voyage à Liège d’avril dernier, nous nous sommes décidé à réitérer l’expérience d’une sortie de groupe organisée, mais un peu plus loin, et un peu plus longtemps. Après un débat animé, nous avons arrêté notre choix pour la période : nous partirons trois jours et deux nuits, aux alentours de fin juin pour ne pas perturber les examens en cours avant cette date. Le lieu reste encore à choisir, mais des zones sont déjà délimitées : la mer du Nord, la côte d’Opale et le sud-est de l’Angleterre. Nous avons finalement opté pour la mer du Nord, pour une question de facilité et de budget puisque les grands-parents d’Olaf nous proposaient de nous prêter leur maison de vacances là-bas. La décision actée, nous pouvions commencer à préparer plus en détails notre expédition.

Là s’enchaînent discussion et débats durant les réunions : comment on y va? Qu’est-ce qu’on fait sur place ? Comment on s’organise pour la distribution des chambres ? Qui paye : l’école ou les parents ? Les deux ? Est-ce qu’on fait les courses sur place, ou on prépare des grandes quantités avant ? Est-ce qu’on met en place un couvre-feu, ou chacun est plus ou moins libre de ses mouvements ? C’est dans ces moments-là qu’on se rend compte du travail que c’est d’organiser des troupes.

Après ces quelques semaines de préparation, la date fatidique du 25 juin est là. La grande majorité du groupe se retrouve à la gare de Marloie. Nous avons appris de nos erreurs la dernière fois, donc nous avons décidé de partir plus tôt. Notre premier train part à 8h46. Il fait beau, il fait chaud. La canicule est annoncée pour les prochains jours. 

Nous arrivons à Bruxelles. On prend notre deuxième train de la journée qui nous amène à Gand, puis de là nous partons pour De Panne (toujours en train), où nous prenons le tram qui nous amène à Saint-Idesbald, notre -presque- destination finale. Olaf prend le groupe en main et fait le guide depuis l’arrêt de tram jusqu’à la maison où nous passerons les quelques prochains jours ensemble. On découvre et s’approprie les lieux, chacun s’installe dans sa chambre respective, décidée avant d’arriver pour éviter toute sorte de malentendus. Aux alentours de 14h, après une petite demi-heure de découverte de notre environnement, tout le monde se rassemble dans la pièce commune pour une petite réunion. On rappelle les tâches de chacun, et on affiche la liste imprimée bien en évidence (pour les “oublis” éventuels).

Il est bientôt 17h. Les courses sont faites, la caféine coule dans nos veines, et il ne reste plus grand chose des gâteaux préparés la veille. Nous attendons dans le jardin que les derniers soient prêts et nous partons pour la mer. Après une quinzaine de minutes de marche, cette étendue d’eau et de sable s’étend devant nous, à ce qui paraît être l’infini. On commence par s’installer dans le sable, mais au bout de quelques minutes on se dit que ce serait quand même dommage d’être à la mer et de ne pas mettre au moins les pieds dans l’eau. Mais juste les pieds hein, pas plus. 5 minutes plus tard, nous avons de l’eau jusqu’aux genoux. Les shorts et les t-shirts volent sur les serviettes (je précise quand même que nous avions nos maillots en dessous :)), si jamais une grosse vague venait à passer ce serait dommage de les mouiller. Mais c’est vraiment par soucis de praticité, promis.

15 minutes plus tard, les trois-quart du groupe ont de l’eau jusqu’aux épaules, voire même aux-dessus de la tête à certains moments (coucou les grosses vagues et mon mètre soixante). On reste une bonne heure dans l’eau, à jouer (à titre principalement, on ne se doute pas du potentiel titresque de la mer), à discuter, à se noyer à moitié pour certains (moi principalement, mais bon…). On profite de ce moment, le soleil brille au-dessus de nos têtes, l’eau est chaude, la bonne humeur est présente. Ce voyage commence sous de bons augures.

Il est 20h18. Nous sommes tous attablés, fraîchement douchés et par conséquent plus remplis de sel et de sable. Les spaghettis bolo sont servis. Après le repas, les personnes attachées à la vaisselle se mettent à la tâche, et chacun vaque à ses occupations. Thomas et Lucas montent leur tente, et c’est un spectacle auquel il vaut le coup d’assister au moins une fois dans sa vie.

Aux alentours de 22h, on se décide de partir pour un bain de minuit (à 10h et habillés, mais un bain de minuit quand même). Il n’y a que quelques fous furieux qui vont finalement dans l’eau, les autres restent sur la terre presque ferme, puisque composée de sable. Une bonne heure plus tard, nous refaisons le chemin emprunté plus tôt en sens inverse. Nous nous installons dans le salon, et les discussions vont bon train. On ne voit pas le temps passer, et nous ne monterons pas nous coucher avant que l’horloge n’affiche 1h30…

Le lendemain matin, les premiers levés descendent vers 7h, mais le gros du groupe ne suivra pas avant 7h30. Nous prenons notre petit-déjeuner tous ensemble dans une ambiance légère, puis on prépare les sandwichs pour ce midi.

Nous prenons le tram de 10h, et peu après 11h nous arrivons à notre destination du jour : Ostende. Après un petit tour sur la plage, nous partons visiter le Mercator, ce magnifique 3 mâts réhabilité en musée. Nous apprenons beaucoup de choses tout au long de la visite, particulièrement des mots de vocabulaires en rapport avec le milieu maritime.

Nous ressortons du navire avec une idée précise en tête : MANGER. Nous trouvons quelques bancs vides dans un parc non loin, et nous nous installons. Nous avons bien choisi notre endroit puisque dans ce parc, il y avait plein d’animations gratuites, ce jour-là spécifiquement, probablement pour fêter la fin des cours. Donc après le repas, des petits groupes se créent et se dispersent, pour tester le rodéo, les bulles gonflables sur l’eau, pendant que d’autres, vont se réfugier dans un café pour se boire un chocolat chaud dans l’espoir que ça les réchauffera un tant soit peu.

Canicule vous avez dit? Oui, partout sur le pays. Sauf là où nous sommes. Il fait 18°c, il y a du vent qui nous transperce de part et d’autre. Bref, tout le monde à chaud, sauf nous ^^.

Au vu de la météo, nous décidons de ne pas faire les autres activités prévues l’après-midi. Nous prenons donc le tram en sens inverse et nous rentrons à la maison.

Je vous passe les 2h30 où on ne fait pas grand chose de spécialement intéressant à raconter dans un article. Mais après ça, on appelle la pizzeria la plus proche et on commande le repas du soir. Puis comme la veille, la vaisselle, chacun vaque à ses occupations, et quelques uns vont même jusqu’à refaire un tour à la mer. À leur retour, on s’installe de nouveau tous ensemble dans la salle commune, on discute, on rigole, on joue à des jeux de société,… Puis vers 23h, nos guides partent se coucher. On se dit qu’on se regarderait bien une petite série tous ensemble, donc on vire les cadres d’un mur, on installe le rétro-projecteur, on rempli les bols de chips et on s’installe tous confortablement dans les fauteuils. À chaque fin d’épisode au moins une personne part se coucher, et à la fin du troisième épisode (vers 2h45) nous ne sommes plus que 4, et on décide de s’arrêter là et d’aller nous coucher nous aussi.

Le lendemain matin, vers 7h30, Mathieu s’affaire en cuisine pour nous préparer des pancakes. On rappelle que pour manger, nos affaires doivent être en bas. Chacun prépare donc sa valise et la dépose dans la cour de la maison, puis on mange de nouveau tous ensemble. Puis vient le moment tant attendu, celui où on doit tout ranger et remettre en ordre, pour qu’on ne se rende même pas compte qu’un groupe de 10 personnes vient de passer 3 jours entre ces murs. Chacun sait ce qu’il a à faire, si bien qu’à 10h tout est prêt et on peut partir pour faire un tour de Kuistax.

À midi et demi nous nous installons dehors pour manger, afin d’éviter de dégueulasser tout alors qu’on vient de nettoyer. Puis à 13h on ferme la maison à clé, et on lui dit au revoir. Sur le quai du tram on débriefe ce voyage. On a encore pas mal de choses à améliorer, mais de manière générale c’était très bien. Puis le tram arrive, et on est reparti pour faire le même trajet que pour l’aller, mais dans le sens inverse.

Mais notre aventure ne s’arrête pas là, puisque les parents ont organisé un barbecue pour fêter le fin de la première année de vie de l’école. Donc pour clôturer ce voyage en toute beauté, nous nous retrouvons tous ensemble pour faire la fête. Cette première année (et probablement cet article aussi) ne pouvait pas mieux se terminer. 

Les jeunes

Écriture : Léa
Photos : Olaf, Madelon, Hélène

Casting :

  • Axel
  • Brian
  • Léa
  • Lucas
  • Madelon
  • Mathieu
  • Olaf
  • Thomas
  • Hélène
  • François

Objectifs et rentrée (Année #2)

L’année dernière fut bien remplie. Elle nous a confirmé qu’il y avait de l’intérêt pour le projet et que notre méthode avait des résultats, en particulier sur le bien être et la confiance en soi. 

Nous nous lançons donc dans l’année #2

Nous avons 14 jeunes inscrits ou en test depuis la rentrée le 5 septembre. Notre public principal sont des jeunes voulant réussir, mais sans que l’on ne leur impose la marche à suivre et/ou des jeunes en phobie scolaire. Nous n’avons pas fait de publicité, entre autres par peur de ne pas pouvoir répondre à la demande. En effet, nous sommes en pleine construction et nous avons décidé de travailler avec un groupe de faible taille pour commencer. Nous avons comme objectif de pouvoir aider (et parfois même sauver de l’avis des parents) beaucoup plus de monde à moyen terme, mais on ne pourra le faire qu’avec une méthode solide.

En ce qui concerne le lieu, nous devrions bénéficier d’un appartement mis à notre disposition par la commune de Bastogne (c’est plus du futur proche que du conditionnel). Les travaux de mise aux normes sont en train de se terminer et nous nous réjouissons de pouvoir bénéficier d’un espace que nous pourrons totalement nous approprier.

Nos objectifs pédagogiques pour cette année sont de mettre en place tout le côté pédagogique “d’autoapprentissage en autonomie”, que nous n’avons pas  trouvé réellement ailleurs. Le site de l’elearning de la FWB est une très bonne base, qui permet d’apprendre les matières en solo et à distance, et qui donne une vue globale des matières et une aide en ligne dans chaque matière. Cependant, le parcours est imposé (des parties sont bloquées tant que certaines ne sont pas remplies), il manque le côté “humain proche” et il faut parfois 15 jours pour obtenir une réponse / correction. Il n’y a pas non plus d’aide sur la méthode de travail sur ce site.

Nous travaillons donc à la liste des choses à savoir liée à une liste des sites et outils pour apprendre, ainsi qu’à une manière de visualiser les avancements.  Notre objectif avec ces listes et la visualisation des avancements est de pouvoir dire aux jeunes (et à leurs parents) ce qu’ils ont appris pendant la réalisation de leurs projets.

L’année dernière, nous avions proposé un atelier avec le soutien de Wemanity. Nous allons proposer beaucoup plus d’ateliers sur divers sujets, en commençant par les “méthodes de travail”.

Pour atteindre nos objectifs, nous avons embauché Geoffrey Boulard, qui est (entre autres) enseignant d’histoire/géo (AESI sciences sociales), psychopédagogue (master en sciences de l’éducation) et sophrologue diplômé. Il va travailler comme guide et nous aider à atteindre nos objectifs pédagogiques.

Nous avons également prévu de chercher des bénévoles (la demande suivra dans un prochain message, stay tuned) tant pour les matières que pour les projets ou notre structure. 

Pendant les vacances, nous avons beaucoup travaillé à la pérennisation de notre offre. Nous sommes aidés depuis 6 mois par l’agence-conseil Step Entreprendre (spécialisés entreprises ou ASBL à finalités sociales). Nous finalisons la rédaction d’un plan d’activités, et avons, par exemple, du revoir nos conditions financières pour pouvoir tenir la distance. Ce plan d’activités nous a permis d’écrire pourquoi il fallait que l’on continue ! Notre budget ne nous permettant d’embaucher qu’un “5/6° temps”, nous cherchons activement du mécénat pour pouvoir embaucher d’autres personnes. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous contacter… Notre objectif est de ne plus dépendre du mécénat à moyen terme.

Et donc, nous sommes partis pour cette deuxième année 🙂

Premiers résultats (Année #1)

Nous voici déjà le 2 septembre, au début d’une nouvelle année scolaire. Il n’est pas trop tard pour faire le point sur l’année écoulée.

Nous avons accueilli 16 jeunes sur toute l’année, avec une “base” de 6 à 8 jeunes en même temps. Chez tous ceux qui sont restés plus de 2 mois, nous avons constaté une augmentation du bien-être, et soit un gros travail scolaire, soit une mise en place de projets, soit les deux. Certains ont choisi de faire un retour conscient vers l’école en ayant vu son utilité, d’autres ont trouvé un projet de vie.

Nous avons mis en place un rythme d’une réunion individuelle par semaine, avec mise en place et suivi d’objectifs quotidiens (y compris des graphiques qui permettent de visualiser l’évolution).

Nous avons également fait une réunion par semaine pour présenter, commenter et mettre en place des projets individuels et de groupes. En réalisations de groupe concrètes, les jeunes ont organisé une après-midi bowling en décembre, une excursion à Liège en avril et 3 jours à la mer fin juin. L’organisation a été entièrement réalisée par les jeunes, de la conception à “qui nettoie quoi”.

Nous avons enfin fait une réunion par semaine pour gérer l’ambiance de groupe, sur le principe du groupe de parole régulé de Bruno Humbeek.

Nous avons été hébergés à la Anim’Jeunes, la maison des jeunes de Bastogne et ce fut un plaisir. L’endroit avait de nombreux avantages, comme la position en centre-ville, des animateurs très sympas, des jeux de société, un kicker, un billard, une borne arcade, une salle de musique… Le plus gros bémol était la difficulté de s’approprier l’endroit, qui était logiquement utilisé pour sa fonction première en dehors des heures scolaires.

En ce qui concerne l’administratif, nous avons pu payer un mi-temps sans être en déficit et nous avons beaucoup travaillé à la structuration pour pérenniser notre association (plus de détails dans un prochain post). Nous avons également rencontré 17 jeunes qui souhaitaient des informations par le bouche à oreilles, il semble que nous répondons à une demande.

Je crois donc que nous pouvons conclure que nous avons eu une première année réussie et bien chargée… En route pour la suite.

Notre sortie à Liège

Tout commence au matin du lundi 29 avril 2019, un petit groupe attend à l’arrêt de bus, pour partir en direction de Liège. Ce petit groupe, c’est nous. Bah oui, parce que sinon c’est pas super intéressant. Et vous savez ce qui n’est pas intéressant non plus? Un article qui commence avec la description précise d’un voyage en bus. Nous allons donc vous faire le cadeau de ne pas vous raconter l’heure de bus en détail, mais franchement vous avez manqué quelque chose. 

Arrivés à Liège, les estomacs commencent à rappeler leur existence. Nous nous arrêtons au pied d’une fontaine pour leurs donner ce qu’ils réclament tous, puis nous redémarrons notre périple, direction la montagne de Bueren.

On nous avait dit que c’était haut. Mais on ne s’attendait pas à ce que ça soit AUSSI haut. 374 marches. Une pente de 30°. Et le facteur qui déposait son courrier dans les boîtes aux lettres des maisons. Parce que oui, de vraies personnes habitent là. (Après, le facteur était plus intelligent que nous puisque qu’il faisait sa tournée en descendant. Ce n’était pas notre cas.)

Certains (que nous appellerons ici des fous) montent cet escalier colossal en courant. Et dans notre groupe aussi, certains ont voulu tester. Disons qu’ils… manquaient un peu d’entraînement. 

374 marches et des crampes aux jambes plus tard, nous arrivons en haut de l’édifice. Mais le spectacle depuis le haut vaut largement l’effort déployé. Nous sommes en haut de la ville. Nous dominons le panorama qui s’étend devant nous. Nous restons quelques minutes à observer le paysage, puis nous reprenons notre périple. Prochaine étape : les coteaux de la Citadelle.

Malheureusement pour nous, Léa était notre guide, et on a mit une plombe à trouver le bon chemin.  Alors qu’elle avait une photo du plan, ET Google Maps.(Note de Léa : en même temps ils m’ont pas aidée du tout. En plus on l’a quand même trouvé le chemin, c’est juste qu’on a mis un peu plus de temps que prévu. Et puis, comme dirait François : “On ne se perd pas, on découvre.” Bah là on a juste bieeeeeeen découvert ^^.)

​​​​​​Un petit chemin escarpé nous fait encore monter un peu plus en altitude. (Note de Léa : Il était super bien caché ! Et après on s’étonne qu’on ne le trouve pas.) Nous passons une petite barrière, et là, nous nous retrouvons au milieu d’un champ. Alors que trente secondes avant on était à côté d’une route avec plein de circulation, au milieu d’un quartier animé.

Et oui, parce que Liège ce n’est pas juste une grande métropole, c’est aussi plus de 90 hectares de nature sauvage et protégée, au beau milieu de son cœur historique. On profite du paysage pour faire une photo de groupe, que voici.

Nous nous promenons sur les coteaux, nous admirons les paysages qui s’offrent à nous. Olaf nous raconte la légende de ​​​​​​​Tchantchès, ce personnage emblématique de la ville, né miraculeusement entre deux pavés en 760 à qui il arrivé plein d’aventures. Son histoire est bien trop longue pour être racontée ici, mais elle reste intéressante, et nous vous laissons donc un lien pour de plus amples explications http://www.tchantches.be/la-legende/

Nous descendons toujours plus, et nous arrivons à hauteur des toits du palais des Princes-Évêques. Et nous nous sommes rendu compte de la différence de génération dans le groupe à cet endroit précis. Nous avons remarqué qu’un toit était “désorganisé”, et chacun y est allé de sa théorie. Certains suggèrent que le Père Noël est passé par là, d’autres enchaînent en disant que c’est parce qu’on se trouve dans Assassin’s Creed, et que quelqu’un a détruit le toit en sautant dessus.

Nous continuons de descendre, et nous arrivons de nouveau en bas de la montagne de Bueren. (Note de Léa : vous voyez que je savais exactement ce que je faisais.)​​​​​​​ Nous faisons un petit arrêt pour acheter de quoi boire et des fraises (délicieuses, soit dit en passant). On a assisté à une scène plutôt drôle où un homme, légèrement taré sur les bords, a hurlé sur un chien en peluche. Oui, on avait besoin de raconter ça ici. Ça en a marqué plus d’un dans notre groupe.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Maison des Sciences, en longeant les quais de la Meuse. D’ailleurs, sur le chemin nous avons croisé une gravure de Tchantchès, dont nous avions parlé plus tôt.

Nous avons eu le feu vert pour démarrer notre visite. Nous étions les seuls à faire la visite, et le musée nous a gracieusement offert deux animations, une sur l’azote liquide et ses effets, et une autre sur l’électricité statique. Nous n’avons pas de photos de la première activité, on était trop absorbés par les expériences présentées. Par contre, pour l’autre, nous avons capté de magnifiques moments avec des cheveux qui flottent et des gens de chez nous enfermés dans une cage (on les a fait sortir, promis).

Après cette journée bien remplie, nous avons repris le bus dans le sens inverse. La plupart en dormant. Et voilà comment se termine cette fantastique journée, sur des filets de bave et un manque cruel de batterie téléphonique. 

Et pour votre bonheur, un florilège de photos qu’on n’a pas réussi à placer dans le texte. Enjoy!

Les jeunes

Écriture : Léa

4 / 6 / 2019 : avancements

Petit compte rendu de ces derniers jours. Je me rends compte qu’une moitié des réunions de parents sert à dire ce qui a été fait, et que donc, seuls les parents sont au courant de ce qui est fait. Je vais donc essayer de publier régulièrement ici les avancements « des derniers jours », et je vais essayer de faire une synthèse chaque mois (relayée sur Facebook). Pour une lecture super rapide, ne lisez que ce qui est en gras, vous devriez savoir ce qui a été fait :-).

Mercredi dernier a donc eu lieu une réunion avec les parents, on a fait le tour des avancements du mois précédent, et pas mal discuté du prix. En effet, on offre un service assez spécialisé, mais on veut rester abordable pour tout le monde. Pour le prix demandé aux parents, on cherche donc à résoudre la quadrature du cercle et… des mécènes.

Le weekend, j’ai pris du recul parce qu’à force de vivre dans le mouvement, on n’arrive plus à penser. J’ai juste « rendu nos devoirs » à Step entreprendre : « quelle est notre crédibilité par rapport aux cibles économiques », un « Business Model Canvas », une réflexion sur « nos phases de développement » ainsi qu’une ébauche de « plan financier ». En essayant de décoder, ça donne : à quoi il faudra faire attention quand on communiquera avec ceux qui payeront (parents et demandes d’aides), une réflexion sur tout ce qui nous permettra d’offrir de bons services pour chaque type d’élève qui a « le plus sa place chez nous », comment on compte avancer dans les 5-10 prochaines années et comment on va gérer ça point de vue des finances.

Lundi après-midi, Céline, Magali et moi avons eu une réunion chez Step Entreprendre. On y a un peu expliqué nos avancements, puis ils nous ont proposé une simulation d’un entretien avec des « financeurs potentiels ». On a pu constater que ce que des « passionnés par leur projet » ont en tête est assez différent de ce que les financeurs ont dans la leur. On a donc encore du travail pour pouvoir nous faire comprendre. Ce travail est prévu demain mercredi et jeudi matin au moins.

Ce mardi matin, on a rencontré quelqu’un de Libramont qui imagine créer une école là-bas dans 2 ans environ. Nous avons des besoins communs : donner une chance aux élèves d’être bien dans leurs baskets et d’avoir leurs chances de réussir. Elle n’imagine pas le faire toute seule, donc on va se revoir prochainement pour approfondir nos envies pédagogiques et voir si nous pourrions travailler ensemble. De notre point de vue, ça fait partie de nos phases de développement que d’ouvrir des « antennes » qui travaillent ensemble, ça vaut donc le coup de se revoir, et l’on va essayer en juin. Elle a en outre la particularité d’être très bien formée en neurosciences et en sciences de l’éducation.

J’ai aussi eu une réunion avec la Maison des Jeunes (Anim’Jeunes) pour parler un peu de l’année écoulée et de l’année prochaine. Nous sommes contents, eux et nous, de l’expérience (ça met de la vie dans la MJ en journée et ça nous a permis de nous lancer). Comme la commune nous a promis un appartement pour septembre 2019 (des travaux sont nécessaires jusqu’en août), on devra se revoir en septembre pour voir ce qu’on fait l’année prochaine. Il faudra aussi qu’on en parle avec les jeunes…

Voici les derniers jours. Demain matin, Hélène et moi préparons le Workshop prévu le 18 juin pour les jeunes et l’on abordera un possible mécénat via RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Céline, Magali et moi nous reverrons le soir pour avancer sur la compréhension de nos projets par des extérieurs.

N’hésitez pas à me poser des questions / faire des remarques, c’est un premier test de présentation 🙂 : intéressant ou pas ? Trop court ou trop long ? etc.

Aller chercher des livres, ou comment ne pas voir le temps passer.

Un bateau volant, un chat avec un nom d’auteur et une bibliothèque aux trésors cachés. Voilà ce qui nous attendait à l’ancienne école de Limerlé vendredi dernier.

Quand nous entrons dans le bâtiment, une grande pièce surmontée d’un bateau volant nous accueille. Nous sommes tous émerveillés devant ce spectacle qui semble être sorti tout droit d’un conte de fées. La maitresse des lieux nous indique que la bibliothèque est à l’étage, et quand nous arrivons en haut, nous découvrons des rangées de livres qui semblent tous plus intéressants les uns que les autres. Puis chacun part dans son coin pour faire ses recherches. De temps en temps, une voix s’élève pour annoncer un titre particulièrement marrant, une date qui indique que le livre que l’on tient dans les mains est vieux de plusieurs siècles, ou encore quand le chat, Bukowski, veut absolument être le centre de l’attention.

Au final, ce sont plusieurs caisses de livres que nous ramenons à l’appartement. Nous sommes donc la preuve vivante que les jeunes d’aujourd’hui lisent toujours.

Écriture : Léa

avancement #2 (logistique et autres)

Où sommes-nous hébergés ?

Nous avons été hébergés jusque maintenant dans les locaux de la maison des jeunes (Anim’Jeunes, à la maison Mathelin, à côté de l’église). Avec 8 jeunes, cela se passe très bien, on a accès à leur matériel (mobilier, jeux, table de ping-pong/kicker/billard, etc.). À 10, ça commence tout doucement à devenir limite, mais ça passe encore.

La commune nous a promis un appartement dans l’ancienne caserne des pompiers (route de Wiltz), mais quelques travaux à faire font qu’on ne peut pas encore y accéder ; il n’y a pas d’eau par exemple. 

Comme il y a des travaux à la MJ (changement du revêtement du sol à l’accueil et dans les couloirs, on en profite pour visiter ailleurs. La haute école de Bastogne, Henallux, nous héberge cette semaine (leurs élèves sont en stage). Vendredi passé, on a été à la bibliothèque. Il est possible qu’on continue nos visites la semaine prochaine. L’avantage de ces visites, c’est qu’on peut découvrir d’autres endroits, des endroits où des collaborations pourraient s’envisager.

Questions juridiques

Pour ne pas créer une asbl “pour 3 mois”, on se base sur l’ASBL WebEvasion, une asbl dont l’objet est l’apprentissage des nouvelles technologies pour les jeunes. Nous allons prendre contact avec une agence conseil (probablement step entreprendre) pour savoir quel type d’entreprise / association créer, en fonction des sources de financement souhaitées. Le fait que le terme enseignement/recherche/école ne soit pas dans les statuts pose problème, on va donc essayer d’avoir un statut dédié le plus vite possible, mais sans griller les étapes.

matériel disponible

Pour l’instant, l’ASBL WebEvasion peut mettre à notre disposition 5 ordinateurs, et la Maison des Jeunes nous met à disposition le Wifi et le mobilier.

Lorsque nous serons dans l’appartement, on cherchera du matériel genre kicker/table de ping-pong, mais pour l’instant, on a tout ce qu’il nous faut. 

communication/sites

En ce qui concerne l’hébergement, une machine WebEvasion hébergée par CBlue nous permet d’avoir un site internet et un wiki. Je dois encore prendre contact pour des adresses mails.

Nous avons également une page et un groupe Facebook, mais j’avoue ne pas trop savoir quelle différence d’utilisation on va faire entre les 2. L’avantage d’une page, c’est qu’on peut faire de la pub, l’avantage d’un groupe, c’est que plus de monde reçoit l’info. Quoiqu’il se passe, d’expérience, tout le monde ne reçoit pas tous les messages postés, donc n’hésitez pas à explorer la page et le groupe lorsque vous voyez passer quelque chose, vous pourriez avoir loupé une autre information. Si vous avez des idées sur comment les gérer, je suis preneur.

Pour la communication avec les parents et les organisateurs, nous utilisons un savant mélange de mails et de groupes facebook. Une rationalisation pourrait être utile également :-).

aide proposée et autres initiatives

Plusieurs personnes nous ont proposé de l’aide, que ce soit pour donner de la matière, participer à la création, rédiger des dossiers. J’avoue qu’avec le lancement de septembre, je n’ai malheureusement pas pris le temps de les recontacter. Il faut que je le fasse dans les prochains jours.

D’autres personnes, enseignants ou éducateurs, nous ont fait une demande d’emploi, mais pour l’instant, les finances ne le permettent pas.

Plusieurs personnes travaillant dans des écoles alternatives ou essayant de créer quelque chose ont pris contact ou ont été signalées, il semble qu’il y ait vraiment une réflexion “hors des écoles”. Il me semble que là aussi, il faudra reprendre contact et faire une/des réunion(s) pour ne pas se faire concurrence, et pour pouvoir atteindre une “taille critique”, éventuellement en étant “distribués” sur le territoire. 

Mécénat/subsides/salaires

On a fait une première demande de financement à Poissons Rouges, pour des frais d’installation et/ou pour du matériel informatique et/ou pour de l’aide aux visites culturelles. D’autres demandes devraient suivre auprès des associations locales.

Pour l’instant, une seule demande a été faite, mais l’association a été présentée à plusieurs endroits : Acaib, BNI Bastogne… 

En ce qui concerne les payements du salaire, on passe par Smart pour l’instant, comme ça ils gèrent tout le côté “sécurité sociale, charges patronales, etc.”.  On peut se permettre un seul salaire à mi-temps, et tant qu’on n’aura pas trouvé des mécènes, ça continuera. Il va clairement falloir avancer.

Conclusion

Avec ces 3 articles, celui-ci, celui concernant les élèves et celui sur les parents, je constate qu’on a très bien avancé avec les élèves, bien avancé également avec les parents, et fait un bon début sur le côté logistique. Il faut donc maintenant qu’on liste ce qu’il reste à faire, en particulier pour “ce qu’il y a autour” de l’école, et que je délègue plus si possible sur ce qui est “hors pédagogique”, pour pouvoir consolider et progresser dans ce qui concerne les jeunes, il reste du travail avec eux, ça fera probablement partie d’un nouvel article à sortir prochainement…

avancement #2 (parents)

Les premiers retours des parents sont très positifs ! L’avis général, c’est que l’ambiance à la maison est beaucoup plus détendue/agréable. Les jeunes donnent une sensation de “bien grandir”.

Nous avons fait trois réunions pour préparer des activités qui serviront à financer l’école. La première est concrétisée, il s’agit de vente de jus de pomme. On a récolté 600Kg de pommes. Si vous voulez commander des bouteilles, il en reste. 4€ la bouteille de super bon jus de pomme purement local, 2 pour 7€. N’hésitez pas 🙂

Ce jus de pomme, a été notre première rentrée d’argent. On a aussi 2 mécènes qui nous ont fait un don. Si cela vous tente, n’hésitez pas : BE63 6511 3767 2308 – KEYTBEBB

Après ces trois premières réunions, le besoin de se voir plus longuement se fait sentir, pour que les parents puissent se connaitre, et surtout, puissent commencer à se répartir le travail. Les premières réunions furent un peu longues (environ 2h), mais nécessaires à mon avis pour que tout le monde puisse se connaître. Pour les prochaines réunions, l’idéal serait que des groupes de travail soient créés, avec un responsable minimum par activité, et que lors des réunions, il n’y ait besoin que de faire un compte rendu + poser les questions “nécessaires”. La réunion devrait ainsi pouvoir se faire en une heure maximum pour la partie formelle, le reste de temps pourrait être passé à faire connaissance et à imaginer d’autres projets.

Une charte pour les parents a également été soumise pour critiques. Il reste en particulier le point de “qu’est-ce qu’on attend comme engagement autre que financier” (temps ? Contacts ? ) et que fait-on si l’engagement n’est pas effectif” à terminer de rediscuter, probablement dans la réunion un peu plus longue. 

Ce qui m’a marqué, c’est l’engagement de tous les parents et leur besoin d’avoir une alternative, même s’ils n’étaient pas pour que leur enfant “sorte du système” au début. Certains ont proposé leur aide pour différents points autres que la recherche d’argent : présence lorsque Hélène ou moi ne pouvons être là, gestion des comptes, création d’un dossier de sponsoring…

Un dernier article devrait apparaître avec “le reste” : la logistique, les contacts extérieurs, les locaux, la structure juridique…

Avancement #2 (élèves)

Après deux mois un peu fous, je prends un peu de temps pour écrire ce qu’il s’est passé. Ce premier article parle de ce qui a été fait avec les jeunes.

Nous avons 10 inscrits , 8 depuis la fin de la 2e semaine de septembre, et 2 nouveaux en novembre. Il y a eu deux passages “à l’essai” qui n’ont pas été concrétisés, beaucoup de rencontres, mais parfois le trajet était trop long (Liège et Namur, ça fait loin et ce n’est pas dans le bon sens pour les bus), parfois “on teste l’école traditionnelle encore un peu, tant que ça tient”, que ce soit les parents ou les jeunes. Les inscrits ont entre 12 et 19 ans, avec une majorité autour de 16 ans.

Les jeunes sont entre content et très content d’être là, leur rythme de présence varie de 2-3 fois 1h par semaine (mais avec travail à domicile) à présent tous les jours, en passant par “je viens mais après 10h”. Lorsqu’ils sont là, ils travaillent (pas mal), ils discutent (avant et après), ils jouent au kicker/billard/ping-pong/jungle speed (avant et après), ils discutent avec leurs amis par snapchat/messenger/whatever (de manière raisonnable), ils écoutent parfois de la musique en travaillant (et avec des écouteurs).

Les objectifs sont assez variables : CE1D (2e secondaire), CE2D (4e secondaire), CESS (rhéto) et gestion (pour pouvoir créer une entreprise), sans CESS.

On leur a demandé à tous de faire les tables des matières de tout ce qu’ils doivent apprendre, depuis les sites officiels des programmes, ce qui est loin d’être facile. Une fois fait, on leur a proposé de faire un calendrier de ce qu’ils doivent faire jusqu’à Noël. Ils ont à leur disposition un début liste de cours en lignes, et pas mal cherchent d’autres sources (personnes de contact, livres, enseignement à distance…).

Hélène et moi les voyons chacun entre 20 minutes et 1h chaque semaine (en fonction des besoins), et on leur a demandé de nous prévenir s’ils ne savent pas venir, ce qu’ils font.

On a une réunion obligatoire par semaine pour présenter les projets. Ils en ont beaucoup ! On a d’abord présenté tous les projets, puis on a regardé quelques projets particuliers, pour travailler avec eux le “à quoi faut-il penser” : avoir des objectifs concrets et mesurables, faire la liste des idées puis la liste des tâches, ordonnancer et planifier ces tâches… La semaine avant les vacances, on a travaillé sur un “projet commun” en se répartissant des tâches pour faire une première demande de mécénat à un groupe local. Il fallait savoir de quel montant on avait besoin pour du matériel d’installation (projecteur, ordinateurs…) / des billets de transport / des cartes musées pour faire des demandes de subsides/mécénat.

On a une autre réunion par semaine, où chacun peut parler de ses émotions, de comment il se sent, selon les règles de l’espace de parole régulé (voir la partie spécifique de la page). Lors de cette réunion, tout le monde a l’occasion de dire comment il se sent. On utilise pour l’instant un sous ensemble des cartes “le langange des émotions” pour que tout le monde puisse nommer des émotions. Tout le monde doit prendre la parole, mais il est possible de dire qu’on ne veut pas partager. Cela se passe très bien pour l’instant, on a plus l’impression d’une “famille sympa” que d’un groupe classe.

Ce qui me marque le plus, c’est leur sérieux au travail. Pas besoin de leur rappeler qu’ils doivent bosser, ils le font tout seul et semblent vraiment vouloir travailler, même si parfois, ils ne voient pas comment faire. 

Les tables des matières sont difficiles à faire, et je crois qu’ils ne voient pas l’intérêt. Ils ont tendance à vouloir “faire tout de suite” (khanacademy, duolinguo, livres).

L’étape actuelle est, pour eux, de faire le point sur ce qu’ils ont fait et appris depuis septembre, ainsi que leurs objectifs et besoins d’ici Noël.

Un prochain article suivra avec ce qui a été fait avec et pour les parents…

Avancement #1

Après quelques premiers passages dans la presse, notre aventure est officiellement lancée. 

Pour cela, il a fallu pas mal de travail, vous vous en doutez. La première chose fut une rencontre informelle prévue par Céline, Quentin et François,  en faisant appels aux contacts de Céline, en juin 2018. Une quinzaine de participants nous ont prouvé qu’il y avait de l’intérêt réel. 

Une réflexion plus profonde a été réalisée avec les “3 de départs” plus Hélène et Magali. Nous avons discuté, échangé et commencé à écrire. Le résultat a été un contact avec la maison des jeunes de Bastogne (Anim’Jeunes), un nom, un site Internet et une approche (un peu timide) de la presse.

La suite, c’est une collaboration prévue avec la MJ, des inscriptions déjà certaines, une douzaine de personnes intéressées (sur 16 places, en 1 semaine et demi), quelques demandes de profs “vous cherchez pas quelqu’un”, une première promesse de dons, une présentation grand public prévue ce mercredi et pas mal de félicitations et d’encouragements, tant de la part de parents que de “personnes dans la rue que je ne connais pas”. 

Un début de site de ressources pour la réussite du jury central a également été créé. 

Des contacts sont pris, petit à petit et “au rythme de la vie” avec des officiels, des associations, des institutions, etc. pour faire avancer le projet.

Merci à celles et ceux qui nous conseillent, qui nous aident, même si je n’arrive pas à répondre à tous les messages :-).